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Page:Le Coran (Traduction de Savary, vol. 2), 1821.pdf/299

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LE CORAN.



CHAPITRE LIII.
L’Étoile.

donné à La Mecque, composé de 61 versets.

Au nom de Dieu clément et miséricordieux.


J’en jure par le coucher de l’étoile,

2Votre compatriote n’est point dans l’erreur ; il n’a point été séduit.

3Il ne suit point ses propres lumières ;

4Tout ce qu’il dit est une inspiration divine.

5Celui qui possède la force[1] l’a instruit.

6Gabriel, l’intelligence sublime,

7S’assit au plus haut de l’horizon ;

8Ensuite il prit son vol vers le prophète ;

9Il descendit à la distance de deux arcs, ou plus près encore.

10Il favorisa son serviteur d’une révélation.

11Le cœur de Mahomet ne déclare que ce qu’il sait.

12Disputerez-vous sur cette vision ?

13Il avait déjà vu le même ange,

14Près du lotos[2] qui termine le séjour de délices.


  1. L’ange doué de force, de vertu, de beauté, c’est-à-dire Gabriel, favorisa Mahomet d’une révélation. Il s’assit au haut de l’horizon du côté de l’orient et parut aux yeux du prophète sous la forme où il avait été créé. Gelaleddin.
  2. Ce lotos, dit Gelaleddin, est l’arbre nommé Nabc. Il s’élève à la droite du trône de Dieu. Les anges et les esprits célestes ne peuvent passer au delà.
19
IIe. part.