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Car j’ai abandonné la religion de ceux qui ne croient pas en Dieu et qui nient la vie future[1]. »

38. « J’ai suivi la religion de mes pères, Abraham, Isaac et Jacob. Il ne nous est pas permis d’associer à Dieu qui que ce soit. (Cette religion), nous la devons à la bonté de Dieu envers nous et envers les hommes. Mais la plupart d’entre eux ne (Lui) en rendent pas grâces.

39. « Ô (mes) compagnons de prison ! Est-ce que plusieurs Seigneurs (Dieux) valent mieux que Dieu L’Unique, Le Tout-Puissant ?

40. « Ceux que vous adorez à côté de Lui (Dieu) ne sont que des noms que vous avez imaginés[2], vous et vos pères ; Dieu ne leur a accordé[3] aucune autorité. Le jugement vient de Dieu seul ; Il vous a ordonné de n’adorer que Lui. C’est là la vraie religion ; mais la plupart des hommes ne la connaissent pas.

41. « Ô (vous) mes compagnons de prison ! L’un de vous, sans aucun doute, servira du vin

  1. Il s’agit ici des Arabes païens ; Mahomet caractérise en ces termes vagues et imprécis la religion de sa nation avant l’Islam. Sur l’Arabe anté-islamique, voy. J. Wellhausen, Reste arabischen Heidentumes, gesammelt und erläutert (Skizzen und Vorarbeiten, Drittes Heft, Berlin, 1887).
  2. Litt. : que vous avez nommés.
  3. Litt. : Il n’a pas envoyé d’en haut sur eux.