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Étienne de Lournye, adossé au mur, les regarde jouer ; il est âgé de dix-huit ou dix-neuf ans.
Jacques de Valderose, même âge, est seul debout au milieu de la salle et s’exerce avec une épée de combat.
JACQUES DE VALDEROSE
Kerlevan, viens ici ; nous allons faire assaut,
Je parie un baiser de ma mie.
LUC DE KERLEVAN, riant.
Ah ! bien sot
Qui s’y laisserait prendre ; où diable loge-t-elle ?
Tu l’as donc, si ce n’est qu’une pauvre mortelle,
Cachée en quelque puits, menée en quelque tour ?
Car je n’en sais pas une au pays alentour.
Boisrosé et Lournye se mettent à rire.
JACQUES DE VALDEROSE
Excepté toutefois notre belle maîtresse.
LUC DE KERLEVAN
Chut !... Elle est au-dessus et de notre tendresse
Et de notre pensée !