la Renaissance », l’ami de Flaubert, le témoin des essais littéraires de Maupassant, le conseiller des premières heures de sa trop rapide carrière ; à M. Henry Fouquier, le critique autorisé, le brillant écrivain, chroniqueur et conférencier, délégué de la Société des Gens de lettres.
Personne n’est oublié dans ces remerciements publics que le Comité devait aux illustrations qui avaient répondu à son appel, comme à tous les participants de la solennité : artistes, interprètes, exécutants, tout le monde a eu sa part.
Cette mission remplie, et il s’en est acquitté en maître, M. Gaston Le Breton fait la remise du monument au Maire de Rouen.
Voici le texte complet de son discours, d’après une copie que M. Le Breton a bien voulu me communiquer en 1903 :
« Prendre aujourd’hui la parole devant une Assemblée d’élite comme la vôtre, c’est un grand honneur, dont je sens tout le prix.
« Je ne l’aurais certes pas ambitionné, si les circonstances ne me faisaient un devoir, au nom de mes Collègues du Comité, d’acquitter ici une dette de reconnaissance envers vous.
« J’exprime donc nos sentiments de vive gratitude et j’adresse nos plus respectueux hommages à M. Pol Neveux, délégué officiellement par M. le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, aux illustres représentants de la littérature et de la presse fran-
