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Page:Marguerites françaises.djvu/135

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Craindre.

Ceux qui ne sont retenus que par la crainte, ne sont bons que pour l’apparence.

Si jamais ame fut travaillee de crainte, de soupçon, et de repentance, c’est la mienne, qui à ce discours est muette et confuse.

De tous les maux, la crainte est le plus grand, et le plus fascheux.

Il faut craindre les choses douteuses, et attendre les certaines.

La peur ferme les yeux aux perils, et la temerité les ouvre.