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Page:Marguerites françaises.djvu/298

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Larmes et sovspirs.

Recevez ces souspirs, et ces larmes, les veritables et ardens tesmoignages du regret que j’ay de me voir abandonné de vous.

La constance que je m’estois proposée, pour remede à mes ennuis, s’est évanouye pour donner maintenant air à mes plaintes.

Elle distilloit sa vie par ses yeux, et se perdoit en la crainte qu’elle avoit de perdre celuy qu’elle avoit plus cher que tous les biens du monde.

Plorer les choses qu’on ne