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Page:Maupassant - Conte de la bécasse, 1906.djvu/77

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pierrot

Pierrot mordu par son compagnon, qui mangeait tout, étant le plus fort.

Elles avaient beau spécifier : « C’est pour toi, Pierrot ! » Pierrot, évidemment, n’avait rien.

Les deux femmes interdites, se regardaient ; et Mme Lefèvre prononça d’un ton aigre : « Je ne peux pourtant pas nourrir tous les chiens qu’on jettera là dedans. Il faut y renoncer. »

Et, suffoquée à l’idée de tous ces chiens vivant à ses dépens, elle s’en alla, emportant même ce qui restait du pain qu’elle se mit à manger en marchant.

Rose la suivit en s’essuyant les yeux du coin de son tablier bleu.