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Page:Maupassant - Fort comme la mort, Ollendorff, 1903.djvu/120

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fort comme la mort

mouvements des êtres, et de remonter en nous, ainsi qu’une montre qui s’arrête, l’activité des sensations.

Il pensait, en cueillant du regard mille choses amusantes : — « Dire qu’il y a des moments où je ne trouve pas de sujets à peindre ! »

Et il se sentait l’intelligence si libre et si clairvoyante que toute son œuvre d’artiste lui parut banale, et qu’il concevait une nouvelle manière d’exprimer la vie, plus vraie et plus originale. Et soudain, l’envie de rentrer et de travailler le saisit, le fit retourner sur ses pas et s’enfermer dans son atelier.

Mais dès qu’il fut seul en face de la toile commencée, cette ardeur qui lui brûlait le sang tout à l’heure