Page:Maupassant - L’Esprit en France, paru dans Le Gaulois, 19 juin 1881.djvu/10

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Notre vicaire, un jour de fête,
Chantait un agnus gringoté,
Tant qu’il pouvait, à pleine tête,
Pensant d’Annette être écouté.
Annette, de l’autre côté,
Pleurait, attentive à son chant ;
Dont le vicaire, en s’approchant,
Lui dit : Pourquoi pleurez-vous, belle ?
— Ah ! messire Jean, se dit-elle,
Je pleure un âne qui m’est mort,
Qui avait la voix toute telle
Que vous, quand vous criez si fort !

Et du Racan :