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duchoux
Mordiane vit alors une femme jeune, qui semblait
déjà vieille, comme on est vieux à vingt-cinq
ans en province, faute de soins, de lavages
répétés, de tous les
petits soucis, de
toutes les petites
propretés, de
toutes les petites
attentions
de la toilette
féminine qui
immobilisent
la fraîcheur et
conservent,
jusqu’à près de cinquante
ans, le charme et la beauté. Un
fichu sur les épaules, les cheveux noués à la
diable, de beaux cheveux épais et noirs, mais
qu’on devinait peu brossés, elle allongea vers
une chaise des mains de bonne et enleva une
robe d’enfant, un couteau, un bout de ficelle, un
pot à fleurs vide et une assiette grasse demeurés
sur le siège, qu’elle tendit ensuite au visiteur.