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Page:Maupassant - Monsieur Parent.djvu/225

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riant, toujours content et sachant faire argent de tout.

C’est grande fête pour lui, au moment des bécasses.

La ferme est vaste, un vieux bâtiment dans une cour à pommiers, entourée de quatre rangs de hêtres qui bataillent toute l’année contre le vent de mer.

Nous entrons dans la cuisine où flambe un beau feu en notre honneur.

Notre table est mise tout contre la haute cheminée où tourne et cuit, devant la flamme claire, un gros poulet dont le jus coule dans un plat de terre.

La fermière alors nous salue, une grande femme muette, très polie, tout occupée des soins de la maison, la tête pleine d’affaires et de chiffres, prix des grains, des volailles, des moutons, des bœufs. C’est une femme d’ordre, rangée et sévère, connue à sa valeur dans les environs.

Au fond de la cuisine s’étend la grande table où viendront s’asseoir tout à l’heure les