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Page:Maupassant - Mont-Oriol, éd. Conard, 1910.djvu/231

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Roussel, Cloche et Rémusot d’être parrains et d’offrir le bras aux marraines.

— Parfait, parfait, dit Andermatt. Je cours chez eux. Et ils accepteront. J’en réponds ! Ils accepteront. Donc rendez-vous à trois heures, à l’église, où le cortège se formera.

Et il repartit en courant.

Le marquis et Gontran le suivirent presque aussitôt. Les deux Oriol, coiffés de chapeaux de forme haute, se mirent en marche à leur tour côte à côte, graves et tout noirs sur la route blanche ; et le docteur Latonne dit à Paul, arrivé seulement la veille pour assister à la fête : — Je vous ai retenu, mon cher monsieur, afin de vous montrer une chose dont j’attends merveille. C’est mon institut médical de gymnastique automotrice.

Il le prit par le bras et l’entraîna. Mais à peine furent-ils dans le vestibule qu’un garçon de bain arrêta le médecin :

— C’est M. Riquier qui attend pour son lavage.

Le docteur Latonne, l’année précédente, médisait des lavages d’estomac préconisés et pratiqués par le docteur Bonnefille dans l’établissement dont il était inspecteur. Mais les temps avaient modifié son opinion, et la