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Page:Metzger - Les doctrines chimiques en France du début du XVII à la fin du XVIII siècle, 1923.djvu/341

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CHAPITRE vi


Essai sur la chimie expérimentale.


A. Vue théorique des résultats obtenus. — Raisons pour lesquelles notre tableau est incomplet. — Changement provisoire de méthode. — Au lieu de chercher la métaphysique de la matière qui est à la base de la doctrine chimique il faut pénétrer dans le laboratoire et voir les faits aux prises avec la théorie. — Difficultés de l’emploi de cette nouvelle méthode qui ne peut être utilisée que partiellement. — Aperçu des points principaux qui en découleront. — Les résidus actuellement inexplicables par la théorie ne sont que partiellement cause des modifications de la théorie. — Les causes plus puissantes et dominatrices. — Quelles sont-elles ? — Plan de ce chapitre.
B. Les remèdes étudiés dans l’officine du pharmacien sont d’origine organique. — Méthode pharmaceutique des premières analyses chimiques. — L’inorganique modelé sur l’organisé. — L’expérience pour les paracelsistes était purement symbolique. — Au xviie siècle, l’analyse type était celle du végétal. — Exemples. — Les cinq principes des chimistes. — Doutes de Du Clos relativement aux doctrines courantes. — Grand nombre d’analyses de plantes qui ne donnent aucun résultat. — Constatation de cet échec fait par Lémery. — Doutes sur la f1xité de ces principes. — La théorie de l’unité de la Matière détruit l’ancienne manière de voir et laisse le champ libre aux nouvelles. — Le feu, agent de destruction ou de transmutation.
C. Importance des doctrines concernant la nature du feu. — Est-il une substance ou un accident ? — Théorie