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Page:Mirecourt - George Sand.djvu/66

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la joie de vivre enfin auprès de ses enfants la délivrèrent de toutes les idées sombres qui, depuis quelques années, étaient venues l’assaillir.

Âme d’élite jetée sur des sentiers perdus, elle n’y avait cueilli que des déboires. Dans la coupe de l’amour, elle n’avait bu que des pleurs.

Celles de ses lettres qui portent la date de cette fatale époque parlent continuellement de mort et de suicide. Le Malgache lui disait : « Votre instinct de mère vous sauvera ! » Mieux que le baron Dudevant, il sut connaître la femme et juger de son avenir.

Les enfants de madame Sand ne la quittèrent plus. Ils l’accompagnèrent à Paris et dans ses voyages.