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Page:Mirecourt - George Sand.djvu/92

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quelconque, n’importe quoi, pourvu que cela me rappelle votre souvenir et l’accueil charmant dont vous m’avez honoré.

La châtelaine se promenait alors dans son jardin.

— Mais sans doute, monsieur Cador, sans doute ! répondit-elle.

Et, se tournant vers le jardinier, qui arrosait, à quelque distance, des plantes potagères, elle cria :

— Jean ! un chou à monsieur Cador !

On trouvera peut-être que la vie simple et uniforme du château de Nohant répond très-peu à l’idée que donne du caractère de la femme célèbre qui l’habite telle ou telle de ses œuvres brillantes. Il n’y a là-dessus qu’un mot à dire : si George Sand