litique d’alors et de la manière dont on traitait les affaires publiques.
Plusieurs traits de ce tableau n’offrent sans doute aucune ressemblance avec l’époque où nous vivons ; mais, dans le nombre, il en est qui peuvent, même à présent, fournir d’utiles conseils et renfermer de fortes leçons. — Il y a de quoi surtout inspirer de la modestie à ceux des modernes qui seraient tentés de prétendre qu’ils ont les premiers élevé la voix en faveur des libertés publiques ! Nos pères les ont défendues aussi courageusement que nos contemporains ; mais hélas ! leurs voix éloquentes n’ont pu surmonter les cris de l’intolérance et de la barbarie !
Sachons leur rendre un légitime hommage en imitant leur patriotisme et leur vertu.
HARANGUE
DU
CHANCELIER DE L’HOSPITAL
SUR UN BUDGET DU XVI e SIECLE.
« Messieurs, il est sans doubte que le peuple reçoit grand bien des Estats-Généraux ; car il a cest heur d’approcher de la personne de son roy, de