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Page:Picard - Sabbat, 1923.djvu/274

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SABBAT

Mais je me tais.

La Folie — la belle ! — oiseau de feu, bat, parfois, de l’aile dans mes yeux étranges.

Laisse-moi.

Je serre contre mon cœur, contre mes flancs, contre l’antre caché de mon âme, mes mains solides. Je ferme, sur le monde invisible, mes yeux pleins des aurores infernales.

La possédée ne veut pas rendre son démon.