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Page:Plaute, Térence, Sénèque - Théâtre complet, Nisard.djvu/580

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NOTES SUR PLAUTE

AMPHITRYON.

Argument. — v. 2. Telebois. Les Télébéens habitaient l’Acarnanie et les îles Échinades. Ils descendaient d’une colonie pélasgique qui, sous la conduite de Téléboas, petit-fils de Léléns, s’empara de l’île de Taphus. Comme tous les peuples maritimes, ils se livraient à la piraterie.

v. 65. Caveam. L’amphithéâtre s’élevant autour de la scène, le milieu, qui ressemblait à un creux, était appelé cavea.

v. 67. In cavea pignus capiantur togæ. Au lieu de chasser ceux qui excitaient le tumulte, les inspecteurs se contentaient de leur enlever leur toge.

v. 68. Sive qui ambissent. Les patriciens et les gens opulents étaient dans l’usage de réclamer la palme pour un artiste favori, soit par une lettre, soit par un messager, soit enfin par une recommandation verbale.

v. 69. Seu quoiquam artifici. Il y avait plusieurs espèces d’acteurs : les comédiens, les chœurs, les chanteurs, les danseurs, les joueurs d’instruments, etc.

v. 71. Quoi duint. Les édiles qui présidaient aux jeux faisaient le serment de donner la palme à celui qui leur en paraîtrait le plus digne.

v. 97. Argo patre. Amphitryon était fils d’Alcée, citoyen d’Argos ; de là vint à Hercule le nom d’Alcide : ayant tué par mégarde son oncle et son beau-père Électron. roi de Mycènés et d’Argos, il trouva un asile chez le roi des Thébains.

v. 194. Me… præmisit domun. C’était la coutume à Rome qu’un mari en revenant de voyage envoyât annoncer son arrivée à sa femme.

v. 255. Velatis manibus. Les suppliants portaient des rameaux d’olivier, entourés de bandelettes qui leur couvraient les mains.

v. 462. Vivo fit quod nunquam… Aux funérailles des morts illustres, on portail les images « le leurs aïeux. Sosie, pauvre esclave, voit de son vivant Mercure porter la sienne.

v. 678. Decumo post mense. Les Romains calculaient le temps par mois lunaires : ils en comptaient dix pour la grossesse.

v. 841. Matrem famlias. Junon était souvent appelée ainsi.

v. 899. Aut satisfaciat, aut adjuret. La personne qui se plaignait d’une injure citait l’offenseur devant les juges pour obtenir une réparation, ou seulement une rétractation.

v. 939. Juben’ mi ire comites. Une femme de condition ne sortait jamais sans être accompagnée.

v. 956. Vasa pura. Tout ce qui servait d<ms les sacrifices devait être pur et sans tache.

v. 1285. Capite operto. Les Romains étaient dans l’usage de se couvrir la tête pendant les sacrifices.

ASINARIA.

V. 1. Hoc agite. C’était la formule pour commander l’attention. Les magistrats et les pontifes ne commençaient pas unsacrifice sans que le hérauteût crié : tfocai/e.

V. 3. Gregique huic, et dominis, alque conductoribus. Chez les Romains, une réunion d’acteurs était apfeiéegrex ; chez les Grecs, —/oçài. Le chef était désigné par

le nom de condttctor. C’était lui qui louait les comédiens à leurs maîtres, et qui traitait avec les édiles.

V. 23. Per deum Fidium, Fidius était un des noms d’Hercule (vil6î Aïo ?).

V. 87. Dolalem servam. Aux termes de la loi, les biens de la femme passaient, ainsi que la personne, en puissance du mari.

V. 91. Viginti.. mini$. Environ onze cents francs.

V. 118. Argentarium. Les anciens gardaient peu d’argent comptant dans leurs maisons : ils le plaçaient à intérêt. Les marchands d’argent formaient une corporation nombreuse : ils se tenaient d’habitude dans le forum.

V. 134. Ad treisviros. C’était une magistrature inférieure. Lestresviri avaient la surveillance des prisons, ils présidaient aux supplices. Ils étaient chargés de la punition des esclaves et des courtisanes. On les appelait triumviri capitales.

V. 336. Asinos Arcadicos. Les anciens recherchaient de préférence les ânes d’Arcadie.

V. 436. Bullas. Les portes étaient ornées de têtes de clous ronds et larges, en cuivre ou en argent.

V. 445. Mercedemretulit. Les propriétaires d’esclaves étaient dans l’usage de louer ceux qui savaient un métier. Us en tiraient un grand profit.

v. 807. Pure telle habere. Il y avait certaines fêtes, celles d’Isis et de Cérès entre autres, pendant lesquelles on se purifiait. Les courtisanes s’abstenaient alors, par dévotion, de tout commerce avec leurs amants.

AULULARIA.

v. 7. Thesaurum. Les Romains, croyant se déshonorer en se livrant au commerce on à l’industrie, avaient l’habitude, quand ils ne faisaient pas l’usure de confier leurs trésors à la terre.

v. 176. Curialium Tous les membres composant une curie s’appelaient curiales.

v. 177. Neque magister. Le chef de la curie. C’était lui qui présidait aux actes religieux, qui faisait notifier les jours de marché, et réglait les affaires communes de la curie.

v. 361. In puteo. La maison de chaque citoyen renfermait tout ce qui était nécessaire pour le châtiment des esclaves. On appelait la prison puteus, parce qu’elle était dans un souterrain où l’on attachait les coupables à un poteau.

v. 399. Volsus ludeus. Un danseur. Les danseurs s’attachaient surtout à paraître jeunes et jolis, et à se donner un air de femme : pour y parvenir, ils se faisaient épiler avec le plus grand soin.

v. 414. Cultrum habes. D’après la loi des Douze Tables, on avait le droit de tuer tout voleur pendant la nuit, et celui qui était armé, pendant le jour.

v. 439. Ita me bene amet. C’est une des formules de serment les plus usitées chez les Latins.

v. 440. Pipulo. Quand on avait été offensé par quelqu’un, on allait à sa porte, seul ou accompagné de témoins, faire du tapage ; et on tâchait de le déshonorer par cette avanie.

v. 442. Numo. Le numus vaut un didrachme ; un franc cinquante centimes de notre monnaie.