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Page:Rachilde - La Marquise de Sade, 1887.djvu/295

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IX


Dans le cabinet du savant, Paul Richard étudiait penché sur un énorme livre. La croisée était ouverte, une bouffée de vent tiède pénétrait, toute parfumée de rose, jusqu’à ses papiers qu’il feuilletait. Il était seul. Durant les vacances, lui qui n’avait ni ami ni parent pour l’inviter aux ébats de la campagne, il travaillait avec M. Barbe, flatté intérieurement de ce que le vieillard le tolérait chez sa nièce. Tout le monde, à présent, savait que la baronne était la maîtresse, et s’il avait déplu à Mary, M. Barbe l’aurait prié de se retirer. Peu carabin de sa nature, Paul n’aimait guère à courir : quand il quittait l’amphithéâtre, c’était pour rentrer dans la mansarde de l’hôtel, située derrière les chambres des domestiques. Depuis quatre mois il habitait là, entouré de livres, s’absorbant comme un alchimiste. On était vraiment bon