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CHAPITRE XI


Martin Durand était un type de bon garçon ne demandant qu’à faire son chemin au milieu de tous les mondes possibles. Après une heure de causerie avec Jacques Silvert, il l’avait pris sous sa protection et tutoyé. Selon lui, le compas seul pourrait mener loin. Les fleurs, si merveilleusement qu’elles pussent être exécutées, n’avaient qu’une valeur de bibelots inutiles qu’on paie une fois très cher à l’artiste qu’elles ruinent par leur amoncellement. Le reste de l’année on bâtit toujours des palais, mais on n’a pas toujours besoin de fleurs.

— Témoins, s’écriait-il, les faix de roses,