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Page:Ramuz - Joie dans le ciel.djvu/178

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pente. Dans le grand éclairage, vus comme tout à côté de vous, semblant encore plus proches qu’ils n’étaient en réalité ; — et on les distinguait dans le plus grand détail. Comme sur les images, dans le temps, l’autre temps, sur les peintures des églises. Comme quand on tenait l’image devant soi ou bien on se tenait en bas d’une de ces peintures. Avec pas de mains ou pas de figure, ou bien rien qu’une main, ou encore pas de pieds. Sans peau, toute la chair à nu, ou au contraire sans chair et la peau collée à même les os. Qui roulaient ; et puis, sitôt arrêtés, qui écartaient des deux mains leurs cheveux, — parce que leurs cheveux leur tombaient par-devant jusque sur la poitrine, et, les jetant par-dessus une épaule et puis par-dessus l’autre épaule, ils regardaient. Ils ricanaient ; ils se portaient en avant. — (Et eux, tous là à regarder