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LITTÉRATURE.


Mais le songe a cessé, la vision s’efface,
Sous un chaste regard les chagrins conjurés
Renaissent plus amers, et leur sanglante trace
S’imprime plus avant sur des traits dévorés.

Adieu, fille du ciel condamnée à la terre,
À travers ses sentiers achève ton chemin ;
Mais tu dois à jamais le suivre solitaire.
S’il t’y faut une main pure comme ta main.


Ulric Guttinguer.


Lausanne, juillet 1829.