avec une sorte d’irritation nerveuse ; et au bout d’un instant, elle rajuste sa coiffure en se penchant vers une glace. La marquise l’observe et soupire.)
Scène II.
Eh bien ! monsieur, nous sommes prêtes, vous le voyez, et il est dix heures. Partons-nous ?
Pas encore ; j’attends quelqu’un pour compléter l’éclat de notre entrée chez le duc.
Qui donc ?
Devinez !
George Freeman, peut-être ?
Celui-là, je ne m’en occupe guère.
Il a un sourire étrange.
Bon Dieu ! lui serait-il apparu ? Nous en parlions tout à l’heure, et on dit que, quand on parle des morts oubliés, cela les fait revenir.
Oh ! maman, quelle triste gaieté vous avez ce soir !
Je vois bien que vous ne devineriez jamais. Mais, tenez… une voiture s’arrête dans la cour : c’est notre revenant… Eh bien ! vous pâlissez toutes deux ?
Mon Dieu ! qu’as-tu donc ?
C’est quelque chose de fâcheux pour moi, il est trop gai.
Scène III.
Ma fille !