fond de mon cœur embrassant tout le pays, je lui envoyai ma plus tendre bénédiction en disant : « Au revoir ! que ce soit bientôt ! »
Nous nous arrêtons à cette brève analyse de son journal, puisque nous le publions aujourd’hui tout entier[1].
Quoique éloigné de sa mission, le vénérable confesseur de la foi s’en occupa activement, multipliant ses démarches, soit à Pékin, soit à Tokio, cherchant avec le concours de nos représentants à intéresser les gouvernements chinois et japonais au sort de ses chrétiens persécutés.
En même temps, il mit la dernière main à un travail considérable qu’il avait entrepris depuis longtemps ; et rédigea, avec la collaboration de ses missionnaires, une grammaire et un dictionnaire coréens.
Le dictionnaire comprend une partie lexicographique riche de vingt-huit à trente mille mots coréens et deux appendices. Le premier donne par ordre alphabétique, la conjugaison d’un verbe modèle ; le second est un dictionnaire géographique de la Corée actuelle, accompagné d’une carte du pays.
Pour faciliter l’étude et se mettre à la portée
- ↑ Sauf quelques détails que nous avons dû omettre.