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Page:Roy - Guillaume Couture, premier colon de la Pointe-Lévy, 1884.djvu/124

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corps des syndics qui fut établi à Québec. Cet honneur appartint à François Bissot[1].

Le dénombrement fait en 1667 paraît plus régulier. La population de l’année précédente qui nous donnait 13 âmes se trouve maintenant élevée au chiffre 113. On pourrait attribuer ce rapide accroissement au fait que le régiment de Carignan fut licencié à cette époque, ou encore à l’établissement sur les bords de la rivière Richelieu, des forts de Sorel et de Chambly destinés à arrêter les incursions des Iroquois. Tout cela a de la vraisemblance. Il n’y a pas de doute que les retranchements du Richelieu donnèrent de la confiance aux habitants désireux de s’établir sur la côte sud. Cependant, comme le relevé de 1667 donne 236 arpents de terre sous culture dans la côte de Lauzon, il est impossible de croire que ces défrichements aient été faits dans l’espace d’une seule année.

  1. Les syndics ou procureurs syndics, dans les affaires et les procès, représentaient les corps qui les avaient élus. Cette élection se faisait au scrutin. En août 1653 fut faite et déclarée la nomination de M. d’Ailleboust au syndicat.

    Thomas Hayot adjoint du cap Rouge y compris Sillery, M. de Tilly de la côte Ste-Geneviève, M. Denis, de Québec, le sieur La Melée (Crevier) de la côte N.-D. des Anges, Guil. Pelletier, Beauport, François Bélanger, Longue Pointe, Pierre Picard, cap Tourmente, M. Buissot, de la côte de Lauzon. (Journal des Jésuites.)