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Page:Roy - Guillaume Couture, premier colon de la Pointe-Lévy, 1884.djvu/57

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tout l’été en danses et en festins sans penser à la guerre.

« Nous voulons savoir si nous continuerons nos danses. Il faut que les Hurons et les Algonquins se hâtent de parler[1].

« Ce présent est pour adoucir les fatigues des Français qui sont venus en notre pays. Ils ont pris beaucoup de peine et ont fait diligence pour rapporter à Ononthio des nouvelles des Iroquois.

« Nous prions Ononthio de faire retourner avec nous une femme de notre nation qui a été prise par les Algonquins et qui a été donnée aux Français.

« Ononthio doit sonder les Hurons et les Algonquins et leur faire dire nettement leur pensée touchant la paix ou la guerre. Nous nous excusons de ne pas avoir ramené un petit français[2]. »

Dans ce discours, sorte de chant de paix qui

  1. En allant porter des présents dans leurs pays s’ils veulent la paix.
  2. Le compagnon de Couture.