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Page:Roy - Guillaume Couture, premier colon de la Pointe-Lévy, 1884.djvu/94

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planter chez leurs compatriotes des bourgades supérieures, intriguèrent si bien qu’ils finirent plus tard par briser tout espoir d’une paix durable.

Quand il fut question de fonder un village français au milieu des Onnontagués et d’y conduire une partie des Hurons cantonnés dans l’île d’Orléans, Couture fut employé dans les négociations. Au mois de mai 1657, le Journal des Jésuites nous le montre de retour à Québec des Trois-Rivières. Il apporte pour nouvelles que les Agniers qui étaient en ce dernier endroit avaient empêché les ambassadeurs hurons d’aller à Onnontagué.

La paix conclue avec les Iroquois et tant de ibis ratifiée par eux ne les empêchait point d’attaquer les Français, quand ils en trouvaient l’occasion. Vers la fin d’octobre, quelques Onneyouts, venus à Montréal sous la garantie des traités, massacrèrent trois Français qui travaillaient sans défiance à la pointe Saint-Charles, près de Montréal. Deux d’entre eux, Nicolas Godé et son gendre, Jean de Saint-Père, étaient fort respectés dans la colonie.

Le gouverneur d’Ailleboust ordonna d’arrêter