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Page:Sand - Flavie, 1875.djvu/151

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œil ! quelle limpidité ! c’est un diamant de la plus belle eau ! Que n’êtes-vous une pauvre mendiante ! je vous ferais rester là une heure…

— Jusqu’à ce que votre soleil et votre loupe m’eussent rendue aveugle ?

— Bah ! les victimes de la science !… Il en faut ! mais vous ne voulez pas en être ? Je comprends ça. Merci ! Votre œil est des plus instructifs.

Pressé de questions qu’il éludait toujours, il me répondit enfin que le phénomène de la vision était l’objet de ses anxiétés. Il paraît que cette chose si simple n’a jamais été expliquée et ne le sera peut-être jamais. Quant à lui, il y aspire quand même ; il a déjà découvert je ne sais quoi de merveilleux dont les plus grands oculistes ne se doutent pas.

Il me parla de cristallin, d’angles d’incidence, de miroirs, de double réfraction lumineuse…

Probablement, cette fois-ci, je te rapporte les