Page:Sand - Flavie, 1875.djvu/225

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entendu pour le confortable, sans qu’une parcelle, un brimborion du décor ou de l’ameublement ne charme les yeux et l’esprit.

Là, vous n’êtes plus poursuivi de ces entassements de festons et d’astragales qui, dans tous les palais italiens, vous chargent la tête, tandis que des murs froids ou dégradés, flanqués de canapés d’auberge, vous font tristement sourire, mélange d’opulence et de misère, de goût et d’incurie qui caractérise tristement ces villas trop vantées. Quelques-unes s’efforcent vainement d’être riches et brillantes dans toutes leurs parties. En tant que musées, elles sont, à coup sûr, dignes de l’admiration du monde entier ; on peut aussi se les imaginer étincelantes de fêtes royales ou solennellement consacrées à quelques grandes cérémonies d’un autre âge. Mais, dans ces enfilades de pièces incommensurables, sous ces voûtes illustrées par les peintures des maîtres, parmi ces colonnes froidement austères ou folle-