Page:Sand - Francia.djvu/254

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VALROGER, à Anna.

Je dois donc vous remercier encore plus que votre amie…

ANNA, sèchement.

Ne me remerciez pas. Je ne mérite pas tant d’honneur !

VALROGER, railleur.

Oh ! madame, vous me dites cela d’un ton… Me voilà éperdu entre la crainte et l’espérance !

ANNA, avec hauteur.

L’espérance de quoi ?

LOUISE.

L’espérance de nous plaire. (Tendant la main à Valroger.) Eh bien ! monsieur, c’est fait ; vous nous plaisez beaucoup.

VALROGER, lui baisant la main.

Vraiment ! (À part.) La drôle de femme !

LOUISE.

Comment voulez-vous qu’il en soit autrement ? Je ne savais pas moi, que vous étiez le meilleur des hommes, et que tous nos pauvres avaient été