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Page:Sand - Histoire du veritable Gribouille.djvu/88

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HISTOIRE

dormir, à cause de la beauté de la lune, on se promenait sur l’eau, dans les forêts, sur les montagnes, et on trouvait toujours à qui causer, car partout on pouvait rejoindre des groupes qui faisaient de la musique ou qui célébraient la beauté de la nature et le bonheur de s’aimer.

Enfin les cent ans s’écoulèrent comme un jour, et quand, à la fin de la centième journée, la reine vint prendre Gribouille par la main, il fut fort étonné, car il croyait être à la fin de la première.

« Mon cher enfant, lui dit-elle, j’ai à te parler ; la fête va finir, viens avec moi. »