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Page:Sand - La Ville noire.djvu/258

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quelques incorrections dans ses vers, la paraphrase en prose que nous en donnerons pour terminer cette véridique histoire prouvera que ses idées ne souffraient d’aucun désordre.

CHŒUR.

« Taisez-vous, rouages terribles ! tais-toi, folle rivière ! Fers et feux, enclumes et marteaux, voix du travail, faites silence ! Laissez chanter l’amour ; c’est aujourd’hui la fête d’hyménée.

RÉCITATIF.

« Toi d’abord, jeune époux, fils adoptif de la Ville Noire, reçois la bénédiction de l’amitié, c’est encore celle de Dieu pour ton amour. Écoute, par la voix de l’ami étranger, la parole amie de la vieillesse. La vieillesse résume et enseigne ; elle a derrière elle les longs jours de l’espérance et de la douleur, du plaisir et de la peine. Cette parole te dit : Souviens-toi !

STROPHES.

« Oui ! souviens-toi des jours déjà passés… Ils