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Page:Sand - Mademoiselle Merquem.djvu/319

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me demandais si je l’avais dégoûté de la peinture, et, quelque parti qu’il eût pris à cet égard, je souhaitais le garder près de nous ; mais, à l’entrée de l’hiver, il m’annonça qu’il partait pour un voyage au long cours sur le navire d’un armateur de ses amis.

— J’ai compris ce que vous m’avez insinué à Yport, me dit-il : j’étais dans une impasse, j’ai senti peu à peu que l’art est le résultat et non l’absorption de la vie. Je veux vivre, moi, sentir, comprendre, enfin aimer pour elle-même la nature, que j’ai trop aimée en vue de moi-même. À mon retour, je me remettrai à peindre, et vous verrez, mon cher, que j’aurai du talent !



FIN.



IMP. EUGÈNE HEUTTE ET Cie À SAINT-GERMAIN.