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Page:Sand - Promenades autour d un village - 1866.djvu/26

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On l’a seulement revêtue de filets de mastic blanchâtre en relief, qui font un trompe-l’œil très-harmonieux. Son pignon aigu est percé d’une petite fenêtre soutenue par un meneau déjeté, en vrai granit taillé en prisme.

La porte cintrée est enfoncée sous le balcon de bois du premier étage et sous l’avancement de l’escalier, lequel est formé de gros blocs irréguliers à peine dégrossis.

Une vigne folle court sur le tout et complète la physionomie pittoresque de cette élégante et misérable demeure, dont un appendice écroulé gît à son flanc depuis des siècles, sans qu’il soit question d’ôter les décombres.

Au reste, cette maison, dans ses dispositions générales, paraît avoir servi de modèle à toutes celles du village. Sauf les grands pignons, qui ont été remplacés par des toits tombants, communs à plusieurs habitations mitoyennes, toutes sont construites sur le même plan.

Le rez-de-chaussée, avec une porte à cintre surbaissé, ou à linteau droit, formée d’une seule pierre