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Page:Sand - Theatre complet 1.djvu/166

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MARIETTE.

Enfin, tu vois bien que je le sais.

CATHERINE.

Et moi, je sais qui vous l’a dit : c’est la Sévère… Elle ne vous a peut-être pas dit le reste ?…

MARIETTE.

Quoi donc ?

CATHERINE.

C’est que, dans ce temps-là,… elle trouvait le petit champi déjà bien à son gré… et que c’est à cause qu’il n’a pas voulu la trouver au sien, qu’elle l’a fait chasser par ses menteries… Tenez, tenez, votre madame Sévère gouvernait un peu trop votre défunt frère, et leur amitié n’était pas déjà une si belle chose… Mais vous m’en feriez dire plus que je ne veux ; je m’en vas dans le moulin arranger le lit de notre François.




Scène XIII


Les MÊMES, FRANÇOIS.


FRANÇOIS, entendant les derniers mots de Catherine.

Non, Catherine, j’arrangerai bien ça moi-même. Demoiselle Mariette, voulez-vous aller aider votre belle-sœur, qui veut se coucher ?

Mariette entre chez Madeleine, et tire la porte.




Scène XIV


FRANÇOIS, CATHERINE.


FRANÇOIS.

Ah çà ! écoute, toi, Catherine ; dis-moi, en deux mots, où en sont les affaires de la maison.

CATHERINE

Ah ! mon pauvre François, tout va pour le plus mal ; car cette méchante femme nous en veut trop.