Scène III
à Fauveau qui s’est assis à droite. Lui tapant sur l’épaule. Qu’est-ce que c’est donc que toutes ces questions-là que vous me poussiez devant la bourgeoise ?
se levant et se tâtant le front. Femme ! J’ai une idée !
Tant pis ! Tu en as toujours trop, et ça te dérange de ton chemin plus que ça ne t’y avance.
Tais-toi, femme, tu n’entends rien aux affaires. Qu’est-ce que tu dirais si je faisan marier notre garçon avec notre maîtresse ? la mère
Te voilà encore dans tes folletés ! Innocent, va !
Je te dis que j’y abotterai ! (Imitant sa femme qui remue la tête.) Faut pas dodeliner de la tête ! La bourgeoise tient et elle en veut !
Non, mon homme, vous songez ! La bourgeoise verra bien vite que Sylvain ne veut point d’elle.
Il ne veut point d’elle ! Ma fine, il est bien dégoûté !
La bourgeoise est jolie, avenante et brave femme s’il en fut. Mais elle a fait un peu parler d’elle, entre nous soit dit.
Bah ! des bêtises !
Des bêtises si vous voulez ; mais vous connaissez l’humeur de Sylvain. Il a ses idées, il ne veut point entendre causer sur la