Peut-être bien demain.
Tu dis toujours comme ça, demain !… Est-ce que vous pleurez, mon papa, que vous avez la figure toute mouillée ?
Non, ma fille, non pas ! (À Pierrette.) Emmène-la ; il ne faut point que les enfants voient des larmes ! (À sa fille.) Va courir dans le jardin, mademoiselle, et tu reviendras déjeuner avec moi.
Scène IV
Qu’elle est belle ! hein, monsieur ?
Belle comme sa mère !
Tout lui fait mal, même sa fille ! (Haut.) Allons ! monsieur, voici l’heure de dormir, puisqu’on vous a fait des vacarmes toute la nuit.
Ils sont partis ?
Oui, et vous aurez enfin une matinée tranquille.
Dormir, c’est une fiction pour moi. Tiens, Laforêt, je me trouverais beaucoup mieux de respirer l’air du matin. Ouvre-moi les fenêtres. Les fumées de leur vin ont monté jusqu’ici.
C’est vrai qu’on en a le cœur tribouillé par toute la maison.
Une belle matinée de printemps ! Le soleil est levé, les oi-