Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/20

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Il ne lui était pas permis de s’en écarter, et l’accès en était défendu, de la manière la plus sévère, aux pauvres, aux malades et aux vieillards.

22. Le prince Siddhârta vivait-il seul dans ces palais et ces jardins ?

Non, il était entouré des fils des plus nobles familles du pays. À seize ans, son père le maria à la princesse Yasôdhara[1], fille du roi Souprabouddha. Enfin un grand nombre de belles jeunes filles, habiles dans la danse et la musique, étaient toujours prêtes à le distraire.

23. Comment le prince pût-il concevoir la pensée de fuir le monde, au milieu de tous ces plaisirs et de toute cette magnificence ?

Dans ses promenades dans les jardins et dans les parcs du palais, il fit quatre rencontres significatives, qui l’éclairèrent sur la vraie nature de l’existence.

  1. C’est encore aujourd’hui la coutume des Hindous des hautes classes de marier leurs enfants de très bonne heure, souvent dès leur dixième ou douzième année. Naturellement ces unions ne deviennent réelles que beaucoup plus tard.