Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/52

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À Boya-Nagara il s’arrêta dans le temple d’Ananda. C’est là qu’il dit aux disciples : « Frères, lorsque je vous aurai quittés, quelques-uns se lèveront, des Anciens de la communauté, des Frères et des Ermites qui diront : J’ai entendu ceci ou cela de la bouche de l’Éclairé ; c’est de sa propre bouche que je l’ai recueilli. Voilà la Vérité, voilà la Loi, voilà la Doctrine du Maître. Il ne faudra ni croire sans examen, ni rejeter avec dédain de semblables affirmations. Vous devrez écouter chaque parole attentivement et sans prévention et la comparer avec soin avec les traits fondamentaux de la Doctrine et les règles de la Confrérie, tels que je vous les ai donnés. Si, après cette comparaison, l’affirmation de cet Ancien, de ce Solitaire ou de ce Frère ne concorde pas avec la Doctrine et avec la Règle, rejetez-la ; en cas contraire, acceptez-la comme ma propre parole. Tel est l’enseignement que je vous donne. »

Le Bouddha alla ensuite à Boya-Gama, puis à Pava. Là, il s’arrêta dans le bos-