Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/96

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132. Ne peut-on se soustraire, par le suicide, aux suites de ses méfaits ?

Personne ne peut se soustraire à la justice éternelle. Elle est inexorable et toute puissante et personne ne lui échappe. Aussi on trouve ces paroles dans le Dhammapada[1] : « Ni dans les profondeurs de l’espace incommensurable, ni dans le milieu de l’océan, ni dans les gorges obscures des montagnes, tu ne trouveras une place où tu puisses échapper aux suites de tes mauvaises actions. »

    refuse pas à voir, la preuve irréfutable qu’il y a d’autres existences. Tout homme qui pense reconnaît que cet immense Univers qui nous paraît si admirable ne peut pas être régi et soutenu par une force aveugle et injuste ; toutes les apparentes contradictions matérielles ou morales, que nous croyons y découvrir, doivent nécessairement trouver leur expiation. Lorsque nous voyons donc un homme juste et bon souffrir et que nous ne pouvons pas découvrir des fautes dans sa vie actuelle, nous devons en conclure qu’il les a commises dans une existence antérieure. La faute et la souffrance se correspondent toujours. C’est le principe fondamental de toute justice.

  1. Le Dhammapada est un magnifique recueil d’aphorismes tirés du Soutta-Pitaka, pour les adhérents laïques.