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Page:Stahl - Maroussia, 1878.djvu/241

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SUR L’EAU.

Au bord du fleuve, en débarquant, Knich montra à Tchetchevik un beau et vigoureux cheval noir :

« Prends Maroussia en croupe, dit-il à Tchetchevik ; galope toute la nuit. Au jour, tu laisseras le cheval ; il retrouvera tout seul le chemin de la ferme de Samousse. »

Le rapsode sauta sur le cheval ; Maroussia mit le pied sur le bout de sa botte, et en un instant elle fut installée derrière son grand ami. Ses bras se serrèrent autour de lui comme la liane autour du chêne. Le cheval partit au galop ; c’est à peine si l’on entendait le bruit de ses sabots : on eût dit un cheval ailé.