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Page:Vers libres par Raymond Radiguet, 1925.djvu/17

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SAISON

Bilboquet dont je suis la tige
Sur laquelle est tombé ton corps,
Je comprends bien qu’un jeu pareil
Puisse te donner le vertige !

Aussi afin de satisfaire
Les désirs que loges en toi —
L’amour ne les veut qu’à l’étroit —
Rends-moi mignonne la pareille