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HELENE VÀCÀRESCO

Bibliographie. — Les Chants d’aurore, ouvrage couronné par l’Académie française (1886) ; — L’Ame sereine (1896) ; — Jéhovah, traduction d’un poème de Carmen Sylva ; — Le Rhapsode de la Dânibovitsâ, recueil de ballades roumaines traduites en français, ouvrage couronné par l’Académie française (1900). Tous ces ouvrages se trouvent chez Alphonse Lemerre. — Lueurs et Flammes (Pion, Nourrit et C’», Paris, 1903).

M"» Hélène Vacaresco a collaboré à divers quotidiens et périodiques.

Mil» Hélène Vacaresco, née à Bucarest le 3 octobre 1866, appartient à lune des plus illustres familles de son pays, à l’une de celles dont le nom, mêlé à tous les grands événeraonts politiques et littéraires, jouit de la plus grande popularité en Roumanie. Elle a publié très jeune son premier recueil de poésies : Chants d’aurore, où les belles pièces abondent et que l’Académie française honora du prix Archon-Despérouses’. Viennent ensuite : L’Ame sereine, œuvre d’une haute valeur littéraire ; Jéhovah, traduction d’un poème de Carmen Sylva, et Le Rhapsode de la Dâmbovitsd, recueil de ballades roumaines, traduites et arrangées en un rythme très neuf qui flotte entre la prose poétique et le vers libre. Ce volume, auquel l’Académie française a accordé le prix Jules Favre, a été traduit en plusieurs langues. En 1903, M"» Hélène Vacaresco a publié un nouveau volume de vers : Lueurs et Flammes, qui contient de grandes beautés.

Le rare talent de M’i» Hélène Vacaresco est fait à la fois de grâce mélancolique et tendre et d’âpre et fiévreuse ardeur. Elle écrit avec le meilleur d’elle-même, avec son cœur, son grand cœur de femme qui a aimé et souffert. Les dures épreuves qu’elle a subies ont grandi son âme, affiné son intelligence et achevé d’orienter son esprit vers la pensée méditative, vers le rêve idéal.

Cette charmante et noble femme est honorée de l’amitié de S. M. la reine de Roumanie.

1. C’est Leconte de Lisle qui emporta, en lisant le Chant de guerre cosaque, le vole de la commission.