Aller au contenu

Page:Yver - Princesses de Science.djvu/169

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

TROISIÈME PARTIE

I

En juin, l’événement dont parla tout le monde médical fut l’élection de Boussard à l’Académie des sciences. Il avait à peine quarante-six ans. Ses livres de thérapeutique, et surtout son dernier ouvrage, la Thérapeutique des Maladies du Rein, lui avaient ouvert l’Institut. On ne savait au juste pourquoi il était le dieu des jeunes. L’Association des Étudiants lui vota un bronze d’art. À l’École de Médecine, l’après-midi, quand les jeunes gens, sortant de la dissection, se formaient en groupes dans la petite cour intérieure, son nom volait sur toutes les bouches, et l’on entendait ces exclamations admiratives, propres à l’adolescence :

— Un type épatant, mon cher !