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Traité élémentaire de la peinture/365

La bibliothèque libre.
Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 311).


CHAPITRE CCCLXV.

De l’horizon qui paroît dans l’eau.

Par la sixième proposition de notre Traité de Perspective, on verra paroître l’horizon, comme dans un miroir, vers le côté de l’eau qui se trouvera opposé à l’horizon et à l’œil ; comme il paroît en la figure suivante, où l’horizon F est vu du côté B C, tandis que le même côté est encore vu de l’œil ; de manière qu’un Peintre ayant à représenter quelque étendue d’eau, il doit se souvenir que la couleur de cette eau ne sauroit avoir une autre teinte, soit claire, soit obscure, que celle du lieu circonvoisin dans lequel elle est, et que cette couleur doit être encore mêlée des couleurs des autres choses qui sont derrière lui.

34.



FIN
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