Aller au contenu

L’Imitation de Jésus-Christ (Lamennais)/Éloges de l’Imitation

La bibliothèque libre.
Traduction par Félicité de Lamennais.
Texte établi par M. Pagès, Bonne Presse (p. 9-17).


I. ÉLOGES DE L’IMITATION

Bellarmin (1542-1621).

Opusculum est utilissimum, et jure in tota Ecclesia summo omnium consensu receptum et frequentatum, et in omnes lin guas conversum. Ego certe, ab adolescentia et usque ad senectam, hoc opusculum sæpe volvi et revolvi, et semper mihi novum apparuit, et nunc etiam mirifice cordi meo sapit. ( Card. Bellarmin.)

Saint François de Sales (1567-1622).

Saint François de Sales tenait en haute estime l’Imitation de Jésus-Christ que l’on attribue à divers auteurs, ou plutôt à divers secrétaires, car pour dire le vrai, son vrai auteur c’est le Saint-Esprit. Ce livre-là ne peut être assez loué ni estimé et un saint personnage de notre temps disait que sa lecture avait converti plus d’âmes qu’il ne contenait de lettres.

Mais notre bienheureux donnait deux avis pour sa lecture ; l’un que l’on le lût avec grand respect et comme un élixir et un consommé de l’Évangile, autrement qu’on s’exposait à faire contumelie à l’esprit de grâce ; l’autre que l’on se servît de l’adresse du R. P. Henri Sommalius, jésuite ; autrement faute de méthode, on s’embarrasserait dans sa lecture comme dans un labyrinthe, quoique très aimable labyrinthe de piété auquel c’est se trouver en Dieu que de se perdre en soi-même.

(Esprit de saint François de Sales, par l’évêque de Belley. VII. partie, sect. 7.)

Fontenelle (1657-1757).

Ce livre, le plus beau qui soit parti de la main d’un homme, puisque l’Évangile n’en vient pas, n’irait pas droit au cœur comme il fait, et ne s’en saisirait pas avec tant de force, s’il n’avait un air naturel et tendre, à quoi la négligence même du style aide beaucoup. (Vie de Corneille ; Œuvres complètes, Paris, Salmon, 1825, t. IV, p. 219).

Lamartine (1790-1869).

Je m’assieds près de la vieille table de chêne où mon père et mon grand-père se sont assis. Elle est couverte de livres froissés par eux et par moi : leur vieille Bible, un grand Pétrarque in-4o, édition de Venise, en deux énormes volumes, où ses œuvres latines, sa politique, ses philosophies, son Africa, tiennent deux mille pages et où ses immortels sonnets en tiennent sept. Parfaite image de la vanité et de l’incertitude du travail de l’homme qui passe sa vie à élever un monument immense et laborieux à sa mémoire et dont la prospérité ne sauve qu’une petite pierre pour lui faire une gloire et une immortalité. Un Homère, un Virgile, un volume de lettres de Cicéron, un tome dépareillé de Chateaubriand, de Goëthe, de Byron, tous philosophes ou poètes, et une petite imitation de Jésus-Christ, bréviaire philosophique de ma pieuse mère, qui conserve la trace de ses doigts, quelquefois de ses larmes, quelques notes d’elle, et qui contient à lui seul plus de philosophie et plus de poésie que tous ces poètes et tous ces philosophes. (Recueillements poétiques. 1839, Lettre-Préface, pag. IX et X.)

Livre obscur et sans nom, humble vase d’argile,
Mais rempli jusqu’au bord des sucs de l’Évangile,
Où la sagesse humaine et divine, à longs flots,
Dans le cœur altéré coulent en peu de mots ;
Où chaque âme, à sa soif, vient, se penche et s’abreuve
Des gouttes de sueur du Christ à son épreuve ;
Trouve, selon le temps ou la peine ou l’effort,
Le lait de la mamelle ou le pain fort du fort,
Et, sous la croix où l’homme ingrat le crucifie,
Dans les larmes du Christ boit sa philosophie.

(Jocelyn, 6° époque.)

S. U. S. de Sacy (1801-1879).

L’esprit de piété et l’onction sont tellement répandus dans tout cet ouvrage, qu’on peut dire selon l’Apôtre, qu’il est comme la bonne odeur de Jésus-Christ, qui se communique et se fait sentir à tous ceux qui en approchent. L’auteur y parle partout avec tant de bonté, tant de charité et tant de lumière qu’il est visible que son ouvrage est plutôt une effusion de son cœur et de son ardente piété qu’une production de son esprit et de sa science. Il écrit toujours comme étant attentif à Dieu qui lui est présent, interrompant quelquefois ses discours pour lui : adresser la parole et mêlant d’excellentes prières avec les instructions qu’il nous propose.

Je rougirais de m’étendre ici sur le mérite littéraire de l’Imitation de Jésus-Christ, et de faire remarquer, par exemple, que l’antithèse est la figure de style la plus familière à l’auteur ; figure qui a autant de naturel sous sa plume qu’elle en a peu d’ordinaire dans les écrivains qui en font un fréquent usage. C’est du fond même de son sujet que sort cette opposition perpétuelle entre les misères de ce monde et les joies de l’autre ; entre le peu de prix des biens qui passent et l’incomparable valeur des biens qui ne passent pas ; entre la folie de ceux qui cherchent leur bonheur en eux-mêmes et la sagesse des saints qui n’aiment et ne cherchent et ne veulent posséder que Dieu. Lieux communs, sans doute, mais où est la source des grandes et durables émotions, sinon dans les lieux communs ? Où est l’éloquence, celle qui ne meurt pas, sinon dans l’expression de ces sentiments que nous portons tous en nous-mêmes, et qu’il n’appartient qu’à bien peu de rendre avec cette énergie et cette vérité qui font d’un lien commun le cri du cœur, le gémissement éternel de l’humanité ? Sans doute les âmes vraiment chrétiennes sentent mieux que d’autres le charme de l’Imitation de Jésus Christ ; c’est leur livre de tous les jours, celui qui les console dans leurs peines, qui les affermit et les encourage dans cette dure épreuve de la vie, c’est leur compagnon inséparable, leur ami ; c’est la source où elles puisent le baume divin de la piété. Cependant l’Imitation de Jésus-Christ parle à toutes les âmes. Je l’ai lue dans des dispositions d’esprit bien diverses, et toujours avec délice. Le scepticisme ne résiste pas à l’influence de cette douce lumière qui brille dans les ténèbres de l’âme comme la clarté d’une lampe d’or dans l’obscurité du sanctuaire ! On croit du moins, on est touché, on espère pour un moment.

Qu’y a-t-il de comparable avec ces dialogues du troisième livre entre l’âme chrétienne et Jésus-Christ ? C’est le comble du mysticisme ; et cependant tout y est si simple et si vrai, qu’il n’y a pas d’esprit qui ne se prête à la fiction. Aussi cet ouvrage qui semblerait d’abord n’avoir été composé que pour des moines et des anachorètes, a-t-il toujours fait la lecture des gens, même du siècle, pour peu qu’ils eussent de goût et de cœur.

A mesure qu’on en parcourt quelques pages, la persuasion se glisse, pour ainsi dire, dans l’âme, avec un sentiment de paix et de bonheur inexprimable. Par un privilège unique l’Imitation de Jésus-Christ est un livre de dévotion à l’usage de tout le monde.

(L’Imitation de Jésus-Christ fidèlement traduite du latin par Michel de Marillac garde des sceaux de France, édition nouvelle soigneusement réunie et corrigée par S. U. S. de Sacy.)

A. Nisard (1809-1892).

M. Auguste Nisard avait reçu d’un de ses amis une belle édition de l’Imitation de Jésus-Christ. Il raconte l’influence qu’eut ce livre sur son âme :

« Durant l’exercice de ma charge, il ne se passa pas un jour où je n’eusse à faire usage de la médecine divine… Telle chose m’advint dans l’exercice de mes fonctions qui mit mon amour propre en feu et qui manqua de me jeter hors de toute mesure. Je pris le temps de lire quelques lignes de l’Imitation de Jésus-Christ, les premières qui me tombèrent sous les yeux. Elles me rendirent tout honteux de moi-même, et cette levûre d’orgueil tomba dans mon cœur plus vite qu’elle ne s’y était formée. Telle injonction qui ressemblait à un firman émané de quelque cour d’Orient, me vint des puissances de qui je dépendais. On demandait de moi une chose qui excédait la raisonnable obéissance. On insistait avec une dureté inouïe et comminatoire pour que la chose fût faite dans les vingt-quatre heures. On me tentait presque dans mon honneur. J’allai demander conseil à ma chère édition, elle ne me laissa pas longtemps perplexe ; elle me dit : Ne fais pas cela, et si l’on te presse davantage, résigne ton poste. Je ne fis pas la chose, et mon poste me fut gardé. Peut-être celui qui m’avait commandé cela en avait-il référé de son côté à son édition, chapitre Des devoirs des supérieurs envers leurs inférieurs, et ce chapitre l’avait averti qu’il allait abuser de sa maîtrise. J’ai toujours aimé à le penser et à le lui imputer à bien.

Un autre jour c’est la maladie qui entre chez moi et le médecin tôt après. Il n’y a pas de pires épreuves et de troubles de la chair comparables à ceux-là. Si peu de chose sépare la maladie de la mort que l’une nous figure le maître de cérémonies de l’autre. Ce fils que Dieu m’a donné et que dans son extrême bonté il a bien voulu me conserver, Dieu va-t-il me l’ôter ?

Et pourquoi m’épargnerait-il dans mon sang, lui qui n’a pas épargné tant de braves pères meilleurs que moi ? Dans ces heures d’angoisses extrêmes, où notre cœur, pour ainsi dire arraché de son fond, ne sait même plus former de prière, que devenir ? A quoi se tourner ? Et nunc, Pater dilecte, quid dicam ? On trouve cela et le reste qu’on peut y lire dans le chapitre xxix du livre III : Qualiter, instante tribulatione, Deus invocandus est et benedicendus. J’ai recours à ce chapitre xxix, et je le mets au lieu et place de mon misérable cœur, je ne peux pas prier de moi-même. Celui qui a écrit ce chapitre pour les désolés de ce monde prie pour moi, et je redis toutes ses paroles comme un enfant auquel on fait réciter son Pater ou son Credo. A cela, des braves de l’Académie ou du Lycée me disent : Comment peut-on s’abêtir ainsi ayant été un bel esprit de collège et ne l’étant que trop encore ? Que voulez-vous ? Apportez-moi un bon raisonnement philosophique de votre Académie ou de votre Lycée, qui me rende fort contre moi-même et qui m’aide à me comporter un peu plus bravement chez moi. Je le prendrai de n’importe quelle main et j’avalerai tout d’un trait votre cordial. Hélas ! combien n’en ai-je pas pris de ces cordiaux de l’école ! ils ne m’ont absolument rien fait.

Autres sont les secours de la philosophie, autres ceux de la religion. Ceux-là sont pour l’usage externe comme parle la médecine ; ceux-ci pour l’usage interne ou pour l’entretien de la vie spirituelle. Et pour qui veut bien examiner l’état de son âme, après qu’il l’a traitée par la méthode philosophique et rationnelle, il se trouve aussi malade qu’avant. Il n’a de la santé que les apparences et le vermillon dont les femmes de théâtre enduisent leur visage avant de se produire à la rampe. » (Les Deux Imitations de Jésus-Christ, le De Imitatione Christi et l’Imitation de Corneille, par Aug. Nisard), 1888, in-8o, p. ix, ssq.)

Henri Martin (1810-1885).

Quatre siècles ont passé, dit Henri Martin, bien d’autres passeront ; ce livre n’a pas vieilli et ne vieillira pas, parce qu’il est l’expression non pas la plus hardie, mais la plus générale, la plus acceptée, d’une des tendances éternelles de l’âme. On ne saurait parler qu’avec respect d’une œuvre qui tient une place dans l’histoire de l’humanité, et qui, fidèle à un de ses titres, a été la consolation de tant de milliers, on pourrait dire de tant de millions d’âmes ! Les hommes même qui vivent le plus éloignés du milieu moral où elle règne ne lui ont jamais refusé leur admiration. (Histoire de France, t. V.)

De Montalembert (1810-1870).

Enfin, comment oublier, parmi les merveilles du siècle d’Elisabeth, cet ouvrage que tous les siècles ont reconnu sans rival, l’Imitation de Jésus-Christ, dont le glorieux anonyme n’a point été complètement levé, mais dont l’auteur présumé, Jean Gersen, abbé de Verceil, vivait à cette époque, avec laquelle, du reste, l’esprit de ce divin volume se trouve parfaitement d’accord. C’est la forme la plus complète et la plus sublime de l’ardente piété envers le Christ, d’une période qui avait déjà enfanté le Rosaire et le Scapulaire en l’honneur de Marie, et qui se clot magnifiquement par l’institution de la fête du Saint-Sacrement, qui eut pour premier auteur une Sœur de Charité (sainte Julienne de Liège), pour confirmation le miracle de Bolsène, et pour chantre saint Thomas d’Aquin. (Histoire de sainte Elisabeth de Hongrie, par le comte de Montalembert, Paris, Debécourt, 1837, 2e édit., t. I, Introduction, xci.)

Mgr Darboy (1813-1871).

Après la Bible, qui vient de Dieu, l’Imitation de Jésus-Christ est, de tous les livres, le plus étonnant et le plus populaire : nul autre n’a pris une aussi belle place dans l’estime des hommes, ni ne semble mieux fait pour chacun de ceux qui le lisent. Ce n’est pas ici l’œuvre ingénieuse du savoir humain, quoique l’auteur connaisse à fond les voies de notre cœur et sache parler le langage de nos besoins intimes ; c’est l’effusion d’une âme éclairée d’en haut et pénétrée d’un profond sentiment des choses divines. Le style est simple, sans ornement et quelquefois incorrect ; mais la force et la majesté des pensées lui impriment une sorte de grandeur merveilleuse ; toutes les pages du livre respirent d’ailleurs une onction vraiment céleste, et l’on y sent passer comme un souffle de l’Esprit-Saint. Les plus grands hommes de l’Église et les plus grands saints ont écrit d’admirables traités sur la vie spirituelle sans surpasser ni même égaler l’humble auteur de l’Imitation. C’est vraiment un maître en sagesse divine : personne n’a mieux exposé la sublime et salutaire philosophie de la pensée, ni mieux interprété les enseignements de l’Évangile sur la perfection chrétienne. Il dépeint l’état lamentable où le péché nous a réduits et il nous presse éloquemment ; il montre quel besoin nous avons de nous détacher de la terre et de nous-mêmes pour obtenir la paix ici-bas et le bonheur au ciel ; il explique comment nous pouvons atteindre le but de la vie, qui est de nous rapprocher du Créateur par la prière et de nous unir intimement à lui par l’amour, en sorte que nous devenions des hommes déifiés, comme Jésus-Christ est Dieu incarné.

Ainsi, avec quelle vérité saisissante l’auteur n’a-t-il pas décrit les misères et les grandeurs de l’homme, la fragilité de nos joies terrestres et la richesse de nos immortelles espérances ; Sa main comme celle d’un médecin habile, a sondé les plaies de notre nature blessée par le péché originel et ravagée de nouveau par nos propres crimes. Il signale les maladies et les infirmités de notre âme, les désirs qui nous agitent, la présomption qui nous aveugle, les incertitudes et les contradictions où notre esprit s’abat, les orages que le vent des passions soulève dans notre cœur, les troubles et les défaillances de notre volonté, la guerre que nous font sans cesse nos instincts pervertis. De même que sa science découvre les maux, son zèle indique les remèdes : il prend l’homme pécheur et imparfait, et le conduit par degrés à la sublimité des plus pures vertus. Voyez comme il enseigne, dans son langage persuasif, à fuir tout ce qui enlève ou diminue l’amitié de Dieu, à corriger les mauvaises tendances et les fautes par la prière et la mortification, à reprendre sur les pas de Jésus-Christ le chemin de la vertu, à suivre la lumière qui fait naître et excite les résolutions généreuses, à ranimer en soi la force par où l’on avance et l’on se soutient dans la piété !

C’est ainsi qu’éclairé par la foi, l’auteur de l’Imitation nous instruit dans la science des saints, et nous trace vers la perfection un lumineux sentier. Il ouvre devant nous les horizons du monde surnaturel et les perspectives de l’éternité, et il nous invite à parcourir avec ardeur la carrière où la Providence nous appelle. Et, de peur que l’orgueil ne vienne se mêler à nos progrès pour tout corrompre, sa grave parole nous fait souvenir que l’homme n’est rien de lui-même, et que la prière partie des lèvres pures est seule capable d’incliner Dieu vers notre misère profonde et de nous mériter la participation aux dons célestes. C’est là qu’il prêche l’humilité, l’abnégation, la voie laborieuse de la croix, le renoncement aux biens terrestres, la vie intérieure et cachée, enfin tout ce qui peut fléchir le cœur de Dieu et provoquer l’effusion de ses grâces. C’est là qu’il insiste avec force sur l’obligation de supporter et de pardonner les injures, de maintenir la paix en sacrifiant au bien général l’intérêt particulier et l’amour propre, de se résigner complètement à la volonté divine dans toutes les situations et tous les événements de la vie, enfin de reproduire en soi-même, autant qu’il est possible, l’auguste image de Celui qui, souverainement parfait, n’a pas dédaigné de se nommer notre père et notre modèle.

Ces hauts enseignements sont donnés avec un mélange de noblesse et de naïveté qui impose à l’âme et la captive doucement ; la vérité s’y fait entendre avec des accents pleins de suavité, de grâce et de force. L’écrivain subjugue et ravit la pensée ; toutes les fibres généreuses du cœur, il les fait vibrer et leur imprime ces secousses intimes et profondes qui finissent par des larmes. Comme il pénètre loin dans les mystères du sentiment religieux en montrant la source d’où jaillissent le repentir qui purifie, et la foi qui sauve, et l’espérance qui soutient, et la charité qui rend juste et parfait ! Comme il reproduit toutes les voix et toutes les notes de la conscience humaine, la tristesse causée par les amertumes de la vie et par les déchirements de la mort, les angoisses du pénitent qui gémit de son passé coupable pour l’effacer en le noyant dans ses pleurs, les plaintes du chrétien exilé sur cette terre et soupirant après la patrie céleste, les cantiques du juste éprouvé qui cherche dans l’Eucharistie l’aliment de son courage et se console de ses souffrances par la grandeur de sa charité ! Comme le pieux auteur éveille et nourrit dans l’âme le sentiment des choses divines et de la bienheureuse éternité ! Comme il la transporte au-dessus des réalités grossières et périssables ! et pareil à l’aigle qui dresse ses petits à voler comme il l’entraîne dans son puissant essor, vers les hauteurs des cieux, vers ce pays de lumière et d’amour où Dieu fait habiter ses élus. (Préface de la traduction de l’Imitation.)

Nous ne donnons pas dans cet Avis une belle page de La Harpe, F. de Lamennais la reproduit dans la préface que nous donnons intégralement (p. 29).