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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/462

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

et les souffrances endurées par Çâkya dans sa période de mortifications aient été le châtiment et la conséquence des désordres auxquels il s’était livré lorsqu’il était Padma-rtsa-lag (Dulva iii, 1 et suivantes.)
Padma-sambhava, un des traducteurs de Rgyud xxii. 14o.
Padma-ṣñing-po, 1. Brahmane célèbre qui résidait à Hdo-dpa Hthun-po en Koçala. Gautama étant de passage dans le pays, Padma ṣñing-po lui envoie Ma-sdug, un de ses disciples, avec ordre de questionner l’étranger et de constater la vérité ou la fausseté des bruits qui couraient sur lui. Ma-sdug étant revenu dire qu’il n’a pu tenir tête à Gautama, Padma ṣñing-po le reçoit à coups de savate sur la tête. Le lendemain, il monte en voiture, va de sa personne trouver Gautama, est ravi de lui et arrête les termes des salutations qu’ils devront désormais échanger en se rencontrant (Dulva ii, 155-192 ; xi, 488-524).
Padma-ṣñing-po, 2. Brahmane du temps passé qui avait donné sa fille en mariage à Çârdulârṇa, fils d’un capitaine de race Çudra appelé Triçânku (Mdo xxx, 11o).
Palsegs, lotsava tibétain, traducteur de Rgyud xvii, 2o.
Pang-skyes et Pang-nas skyes, « né du giron », traduction du sanskrit Kolita. Voir ce nom.
Pânini, grammairien indien très célèbre dont les écrits traduits en tibétain se trouvent dans le Tandjour. Çâkya avait prédit sa venue (Rgyud XI, 15o).
Pâramita, tib. : pha-rol-tu phyin-po, « qui est arrivé à l’autre bord », parfait.
1. Épithète ajoutée au terme Prajñâ, « connaissance », pour former le nom de la métaphysique du bouddhisme, l’Abhidharma, qui fait la matière de la deuxième section de Mdo. Tous les ouvrages de ladite section portent ce titre de « connaissance parfaite ou transcendante », Prajñâ-pâramitâ, que nous représentons par l’abréviation P. P.
2. Nom de plusieurs vertus constituant autant de perfections et dont