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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/201

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UN GRAND PARTI.

Jacques.

Que veux-tu ! je n’avais rien à lire ce jour-là, je m’ennuyais.

Gina.

Eh bien, qu’est-ce qu’il y a, dans ce livre ?

Jacques.

C’est l’histoire d’une belle-mère, ça s’appelle aussi une marâtre, qui a jeté la pauvre Gersinde, sa belle-fille, dans une oubliette où elle a eu les pieds mangés par les rats. Veux-tu, toi, Gina, être jetée dans une oubliette, autrement dit dans un trou sous terre, et avoir les pieds mangés par les rats ?

Gina, terrifiée.

Oh ! Jacques, quelle horreur !

Jacques.

Te rappelles-tu que nous nous demandions pourquoi grand’mère pleurait ? Nous le savons à présent. Elle connaissait la nouvelle, elle. Elle pensait que nous allions être très malheureux.

Gina.

Évidemment.