Aller au contenu

Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/207

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
195
UN GRAND PARTI.

paraît que nous allons avoir une belle-mère. Nous ne pourrons pas vivre avec elle, nous serions trop malheureux ; aussi nous préférons partir. Nous espérons, mon cher papa, que vous ne serez pas trop fâché contre nous, que vous ne voudrez pas notre malheur, et que vous aimerez mieux revoir vos enfants qui vous aiment.

« Jacques.
« Gina. »


La lettre finie, Jacques l’introduisit dans une enveloppe qu’il ferma soigneusement, y mit l’adresse et la glissa dans sa poche.

Jacques.

Là ! c’est fait. Demain matin, nous la mettrons, bien en vue, sur le bureau de la chambre de papa qui la trouvera, en arrivant à Brides.

Gina, toute émue et tremblante.

Ô Jacques ! Que c’est triste de partir ainsi. Si nous restions ?

Jacques.

Quoi, Gina ! C’est ainsi que tu es brave ?