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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/213

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À L’AVENTURE.

tion opposée ; nous y avons passé tout à l’heure.


Jacques devint cramoisi et regarda Gina tout effaré.

Jacques, bas.

Mon Dieu ! mon Dieu ! que faire ? nous nous sommes trompés de train. Je ne suis jamais allé par là, moi. Et toi ?

Gina, devenue très rouge à son tour.

Moi non plus.


Les enfants se turent un instant. Jacques réfléchissait.

Jacques, bas.

Ma foi, tant pis. Au lieu d’aller à Verneuil, nous descendrons à un autre endroit. Cela reviendra au même.

Gina, bas.

Oui, mais les billets ?

Jacques, bas.

Ah ! oui, c’est vrai ; ils sont pour Verneuil !

Gina, bas.

On ne voudra pas les recevoir.


Le train venait de s’arrêter à une station, une foule de voyageurs prenait les wagons d’assaut.